Dans toute transaction, il est nécessaire d’évaluer au mieux le prix du bien afin que vendeur et acheteur parviennent à un accord de prix. L’évaluation de l’exploitation agricole doit prendre en compte : les biens matériels – les bâtiments et leur équipement, le foncier, le cheptel, le matériel, les stocks (céréales, pailles, …) – et les biens immatériels – les parts sociales, les droits aux aides PAC,…
On identifie communément 3 calculs de valeurs possibles (Source : Chambre Agriculture 63) :
1 La valeur patrimoniale
2 La valeur comptableLa valeur économique
Il s’agit d’un choix difficile pour le cédant, qui doit trouver un compromis entre pérenniser la structure qu’il a construite, assurer le maintien de son niveau de vie une fois à la retraite et, dans le cas d’une reprise familiale, permettre une répartition équitable entre les héritiers. C’est une décision qui s’anticipe : si le cédant investi beaucoup en fin de carrière, le capital à racheter sera important et peut effrayer les repreneurs ; à l’inverse si le cédant désinvesti dans son outil de travail, il devra tenir compte du coût de modernisation pour le repreneur. Ayant travaillé toute sa vie, le cédant aura généralement une approche patrimoniale ; le repreneur quant à lui s’orientera préférentiellement vers une approche économique. Un compromis entre les deux valeurs sera souvent recherché pour construire le prix.
Pour aller plus loin : Consultez Mimosa, le premier site de financement participatif exclusivement dédié à l’agriculture et à l’alimentation qui vous permet de participer au développement de l’agriculture de votre territoire en soutenant financièrement les projets et les personnes que vous appréciez.