Le dernier né de la collection des guides de bourg de caractère vient de paraître.

Mots clé : patrimoine, tourisme, bourgs, balade, randonnée, guide pratique
Ce ne sont plus 12 mais 13 guides[1], richement illustrés, remplis de textes et d’anecdotes mettant l’histoire des bourgs de caractère du Livradois-Forez à la portée de tous, qui sont disponible dans les bureaux d’information touristique, les mairies, la maison du Parc.
La commune de Vollore-Ville fortement mobilisée pour la mise en valeur de son patrimoine a réuni un groupe de travail avec l’appui du Parc. Elus, représentants d’associations et passionnés ont mutualisé leurs compétences, mobilisé leur mémoire pour rédiger les textes, rechercher des illustrations. Franck Watel a apporté son professionnalisme et sa créativité pour mettre en page ce guide remarquable.
Ce travail mené sous la houlette de Dominique Mayet, adjoint au maire, porte aujourd’hui ses fruits avec la parution du guide dans le respect de la collection des guides de bourg du Parc.
Ce nouveau guide est disponible dans les bureaux d’information touristique de la Maison du Tourisme, à la mairie de Vollore-Ville, dans les commerces du bourg et les hébergements de la commune.
Vous pouvez également le télécharger ci-dessous.
[1] Si l’on tient compte de la commune de Craponne-sur-Arzon qui n’est pas adhérente du syndicat mixte de gestion du Parc.
Voilà une bien jolie publication, mais qui aurait sans doute mérité d’évoquer également quelques éléments linguistiques.
Quelques exemples : savez-vous que le déplacement de l’ancien cimetière au XVIIIème siècle est à l’origine de « burla-mòrts », le sobriquet dont on affuble encore aujourd’hui les habitants de Vollore-Ville ? Que la forêt domaniale d’Ayguebonne possède un nom 100% occitan, « Aigabona » voulant tout simplement dire « bonne eau », en écho aux multiples puits de captage qui entourent le Grün de Chignore ? etc.
Voilà qui aurait été fort cohérent avec la future Charte du PNR qui entend justement « produire de la connaissance partagée sur le territoire » avec « une attention particulière […] portée aux langues locales (dialectes vivaro-alpin et auvergnat de l’occitan, langue d’oïl, francoprovençal ou arpitan) »… langues reléguées ici au rang de « patois auvergnat »…
Aller, encore un petit effort !