Quatre étudiants et quelques mois pour approfondir des sujets du Parc Livradois-Forez

Cette année, le Parc Livradois-Forez accueille quatre stagiaires, au sein des Pôles Biodiversité et Aménagement. L’occasion pour le Parc d’améliorer la connaissance d’espèces et de milieux, et de préciser ses modalités d’intervention.

mots-clés : stage, parc livradois-forez, paysage, biodiversité

Maëlle, pour l’étude des dômes de fourmis

Dans le cadre de sa Charte, le Parc vise à améliorer les connaissances sur la faune et la flore de son territoire. C’est dans cette dynamique que s’inscrit mon stage, dont la mission principale est de recenser les dômes (nids) de fourmis rousses.

Mon rôle est de répertorier les dômes et d’en déterminer l’espèce, en m’appuyant sur les données issues de l’inventaire participatif disponible sur le site de l’Observatoire de la biodiversité du Parc Livradois-Forez. Par la suite, ma mission consiste à valoriser cet inventaire. Actuellement, je travaille sur la création d’une mallette pédagogique et d’un livret pour les enfants.

© Maëlle Perez, SMPNRLF

Marjorie, pour la valorisation des sites d’intérêt paysager du Livradois-Forez

Connaissez-vous les petites richesses cachées du Livradois-Forez ? Vallons confidentiels, routes-balcons, belvédères, cols, clairières emblématiques ou encore sites naturels paysagers…

À l’occasion de la révision de sa Charte, le Parc Livradois-Forez a élaboré une nouvelle stratégie paysagère, plaçant au cœur de sa démarche la mise en lumière des « petites richesses cachées du Livradois-Forez », près de 80 lieux encore trop méconnus du grand public.

Mon stage a pour objectif d’imaginer une stratégie de valorisation de ces sites, en impliquant les acteurs du territoire.

Sur cinq sites pilotes, je recherche des pistes d’action pour :

  • Valoriser la clairière de Chambon-sur-Dolore,
  • Dévoiler les ambiances de la forêt domaniale d’Ayguebonne,
  • Révéler le filon de quartz du Rez-de-Sol,
  • Redécouvrir les vallons frais du Cé et de l’Auzon,
  • Accompagner la mise en valeur du col de Baracuchet.

Sur chacun de ces sites, une étude paysagère permet d’interroger les usages, les perceptions, les ambiances, les milieux écologiques… Identifier les pistes d’amélioration des sites me permettra de formuler des propositions en matière d’aménagement et de ménagement paysager, afin d’en révéler la valeur tout en respectant leurs spécificités écologiques, culturelles et sensibles.

© Marjorie Gay, SMPNRLF

Blaiz, pour l’amélioration des connaissances du complexe tourbeux de Virennes

Le complexe tourbeux de Virennes se trouve sur la commune du Monestier, en zone Natura 2000. En 2024, le travail de Pierre Goubet a permis d’établir des hypothèses quant au fonctionnement de ce complexe tourbeux, constitué de mosaïque d’habitats naturels sous couvert forestier.

Sur ce site, les cassures, les émergences d’eau présentes dans le sol et le contexte local favorisent la production de tourbe. L’humidité atmosphérique locale permet l’apparition d’espèces végétales comme les sphaignes. Il s’agit d’un milieu vulnérable, particulièrement face au dérèglement climatique.

Mon stage a pour objectif de poursuivre la collecte de données sur ce site, en identifiant et en cartographiant notamment les espèces végétales qui peuvent indiquer des émergences d’eau. Je réalise également des mesures d’épaisseurs de sol dans la tourbière et une cartographie du réseau hydrographique et des différents aménagements réalisés par le passé sur le site (fossé, drain, bief…).

Tourbière de Virennes © Mathieu Ausanneau

Tourbière du Haut-Livradois : complexe tourbeux de Virennes – FR 8302002 – Parc naturel régional Livradois-Forez

Jade, pour l’amélioration des connaissances sur les Libellules et les Demoiselles

Mon stage porte sur l’amélioration des connaissances sur les espèces du territoire avec pour groupe d’espèces cibles, les Odonates, c’est-à-dire les Libellules et les Demoiselles, dans le cadre d’un partenariat entre le Parc naturel régional Livradois-Forez et le Groupe Odonat’Auvergne.

Les Odonates sont des espèces d’intérêt car ils dépendent de la présence et de la qualité de différents types de zones humides. En effet, les libellules passent la plus grande partie de leur vie dans l’eau sous forme de larves. C’est seulement après quelques années (entre 2 et 5 ans) qu’elles émergent du milieu aquatique sous forme de libellule adulte (imago).

Le premier objectif de mon stage est d’établir une liste des espèces présentes dans la Dore afin de mieux connaître les espèces du territoire. Les relevés de cette année visent également à déterminer la répartition et l’abondance des espèces détectées. Toutes ces informations permettent d’avoir une idée de la qualité des différents milieux, en plus de pouvoir suivre l‘évolution de ces populations dans les années à venir.

Demoiselle © M. Duquesnne