Du vieux bois dont on fait les belles forêts…

Productives et résilientes !
Appel aux propriétaires et sylviculteurs volontaires
 

La stratégie consiste à réserver, de lieux en lieux, un arbre, une petite surface, où l’on laisse « faire la nature », vieillir le bois à son rythme. Comment restaurer la fonctionnalité globale de l’écosystème forestier et accroitre la productivité des forêts en facilitant le développement et la circulation d’espèces exigeantes ?

Autant d’éléments facilitant le développement et la circulation d’espèces exigeantes pour restaurer la fonctionnalité globale de l’écosystème forestier.

Car lorsqu’un écosystème fonctionne bien, c’est un facteur de résistance et de résilience face aux maladies, aux parasites et particulièrement aux aléas climatiques. L’enjeu aussi la régénération, la croissance et la productivité des forêts.

Il est question de rechercher des parcelles de bois d’âge vénérable, centenaires, et quelques fois alignant les siècles, de manière à favoriser de nombreuses espèces végétales ou animales au profit réciproque de la forêt et de ses exploitants. Mais sans pour autant « mettre sous cloche » vos forêts : vous poursuivez vos récoltes de bois. Dans le même temps, les vieux bois et bois morts conservés vous rendent service.

Par exemple, divers organismes liés au bois en décomposition contribuent à la régénération en pollinisant les arbres : 20 % des coléoptères saproxyliques adultes sont floricoles ! Le bois mort altéré par des insectes et champignons, substrat privilégié pour la germination des graines, enrichit le sol.

En tant que propriétaire sylviculteur sur le Parc Livradois-Forez, vous pouvez vous engager en définissant un îlot d’au moins un demi hectare, où la forêt n’est plus exploitée, et/ou en désignant des arbres-habitats à conserver.

Chaque dispositif individuel – et volontaire – sera réfléchi avec vous afin d’optimiser l’intérêt économique et environnemental de cette démarche pour votre forêt.

Volontaire ? Prenez contact avec nous !