Le 2 juin 2020, le Comité du patrimoine ethnologique et immatériel (CPEI) a rendu, à l’unanimité des membres présents, un avis favorable à l’inscription des pratiques et savoir-faire de la transhumance à l’inventaire national du Patrimoine Culturel Immatériel.
Il s’agit de la première étape (obligatoire) pour présenter un dossier de candidature au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO ! Le comité a souligné la qualité du travail réalisé dans chaque territoire, saluant l’effort de synthèse nationale mettant en valeur une vision de la pratique de la transhumance commune et des enjeux partagés malgré la très forte diversité des territoires concernés.
Rappel : un inventaire exhaustif des spécificités de la transhumance française
Au printemps 2019, l’ensemble des données récoltées localement ont été mutualisées à l’échelle Massif Central, puis à l’échelle nationale , permettant un inventaire exhaustif des spécificités françaises de la transhumance (lire la page d’information sur le site du Parc). Un document complet de près de 100 pages, qui retrace le passé et le présent de la transhumance en France, a été élaboré en mai 2019.
Loin d’une mise sous cloche, le travail d’inventaire réalisé ne fige pas une pratique mais au contraire permet de la maintenir dynamique, de la valoriser et de la promouvoir de façon durable.
